vendredi 25 mars 2011

Une fin pour un autre début !

Ce weekend, la première partie de mon voyage ici au Costa Rica s'achève, une autre commencera dimanche. Je quitte la capitale, où j'ai terminé mes cours d'espagnol (je peux à présent me débrouiller et comprendre les personnes qui parlent lentement mais je n'ai pas du tout une maîtrise parfaite.. impossible en 4 semaines !). Dimanche matin, je pars pour un Parc National, près de Montezuma, au Sud de la Péninsule de Nicoya, pour réaliser un projet de volontariat. Le site s'appelle Refuge Vida Silvestre Romélia. Je ne connais pas encore les détails des travaux auxquels je participerai mais il y aura surtout de la maintenance des infrastructures, du Parc et des plages qui le longent (nettoyage, construction ou entretien des facilités du Parc..). Après deux semaines à cet endroit, je partirai sur l'autre côte, la Côte Caraïbe, pour réaliser mon second projet, un projet de préservation des tortues de mer.

Ensuite viendra le temps de mon voyage "vacances et découverte".. Je pense longer la côte Pacifique en passant par les lieux incontournables, non les plus touristiques mais les plus beaux : le Parc National de Manuel Antonio, Puntarénas, la Isla Tortuga, Samara, Tamarindo.. Avant de revenir sur San José quelques jours avant mon vol de retour (le 8 et 9 mai).

Lors de mes projets, je vivrai dans de petits villages sans électricité ni internet, je tenterai d'utiliser mon jour de congé hebdomadaire pour rejoindre une plus grande ville et trouver un cyber café pour donner des nouvelles, mais je ne suis pas encore sûre que cela sera possible.. Donc sans doute faudra-t-il attendre un certain temps avant de voir cette page wep évoluer !

Hasta pronto !

mardi 22 mars 2011

Les amis !

 Alexandra et Pam (americaines)

 Julian (allemand)

 Ale

 Julian et Ale

 Wibke (belge)

 Wibke, Julian, Gion (suisse), Ale et Pam

 Ale

 Ale et Julian

Ale et Julian

Volcan Arénal & Monteverde

Le week-end du 18, 19 et 20 mars, nouvelle excursion, nouveau décors et encore et toujours, nouveaux émerveillements ! J'ai voyagé en compagnie de Alexandra et Pamela dans la région d'Alajuela, aux alentours du volcan le plus actif du Costa Rica, le Volcan Arénal. Celui-ci est en activité constante et produit des érruptions quotidiennes. Celles-ci sont observable si le temps le permet. Je m'explique.. Le volcan est si haut que son sommet est dans une zone nuageuse et n'est donc pas toujours visible. Lorsque le ciel est totalement dégagé, ce qui n'arrive pas souvent dans cette région, les érruptions sont visible car on peut voir débouler des roches en fusion le long du sommet, des blocs rougeoyants qui dévalent les hauteurs du volcan. Malheureusement pour moi, vendredi passé, la couche nuageuse était tellement dense que le volcan était caché de moitié, le soir, au moment où les érruptions sont normalement visible. Cependant, l'après-midi, j'ai pu observer le sommet et la fumée qui s'en échappe constamment. Un régal pour les yeux..



Mais commençons par le commencement.. Je suis partie pour un trip de trois jours où tout était organisé : trajet, visites, activités, nuits d'hôtel et alimentation. Le vendredi matin très tôt, une camionette vint nous prendre à l'école. Après être passé à d'autres endroit pour pêcher d'autres voyageurs, le guide nous conduit à la ville de la Fortuna, au pied du volcan Arénal. Le trajet durant presque 5h, nous arrivons vers 13h.. Aprés un repas typique dans un petit restaurant de la ville (poulet, riz, frijoles, picadia de légume, yuca..) nous partons en direction des sources chaudes de Baldi. Le volcan étant très actif, il chauffe naturellement les sources qui traversent la montagne, et offre donc un cadre magnifique pour une cure thermale où un moment de dètente dans un bain naturel ! C'est ce qui se passe à Arénal : de nombreux hôtels profitent de la richesse naturelle de ce site pour proposer des piscines d'eau chaude et soins thermaux divers. Les "Hot Springs Baldi" est un de ces sites, celui dans lequel nous avons passé notre après-midi.

Le site est vaste et évidemment, toutes les piscines sont à l'extérieur, nous sommes au Costa Rica !! Il se compose de plusieurs piscines, à températures qui vont crescendo au fur et à mesure que l'on monte dans le site (et donc sur le volcan). Dépendant des bassins, l'eau va de 20 degrés à plus de 60 degrés.. Inutile de prèciser que je ne suis pas rentrée dans tous les bassins ! ;) Même si j'ai tenter d'y mettre un orteil, je l'avoue.. Le site est aménagé magnifiquement, avec transats, galets au fond des piscines, mosaiques, végétations somptueuse, tout est propre, les cabines et douches aussi. Cerains bassins entourent un bar où il est possible de consommer tout en profitant de la piscine, comme dans les publicités que l'on regarde en se disant : jamais je n'aurai la chance de voir cela en vrai ! Ce fut une après-midi super agréable..




A 5h de l'aprèm, retour dans la camionnette, le guide nous emmène de l'autre côté du volcan pour tenter d'observer ou entendre une érruption : pas de chance, ce fut sans succès ! Nous avons soupé, avec le groupe de gens qui voyageaient avec nous, dans un restaurant tout près, avant d'être posées à l'hôtel où nous avons passé la nuit : Arénal Springs. Je pense qu'il doit avoir un site internet si vous voulez vous faire une petite idée. La piscine était encore ouverte pour 1h30 et nous avons donc réenfilé nos maillots encore trempés de l'aprèm pour profiter d'un dernier bain chaud naturel. Finalement, la nuit fut super courte pour moi car Pamela ronfle trèèès fort et j'ai mis à peu près 2h30 à m'endormir.

Le samedi matin, debout à 6h pour une journée aui commence... sous la drache ! Petit déj' à l'hôtel : ananas, pastèques et bananes à volonté, gallo pinto (plat typique composé essentiellement de riz et haricots noirs), platanos (bananes plantin) frites au miel, pain grillé, fromage et oeufs brouillés. Dès que j'ai l'occasion de tester l'alimentation locale ou d'autres choses typiques, je profite !! Le minibus de tourisme nous emmène au bord du lac Arénal que nous traverserons en bateau afin de rejoindre, de l'autre côté, la route qui mène à Monteverde.




La route qui s'en suivit fut pleine de vues sublimes, nous passions par tous des microvillages : 1 école (d'une classe), un mini centre clinique, une église, une épicerie (grande comme un demi paki chez nous), et une quinzaine de maisonnettes réparties le longs des chemins de terre et gravier qui traversent des plaines immenses de paturâges. Tout est rustique, tout est simpe, mais tout est pauvre aussi. Deux enfants jouent sur le chemin, en sandales et tshirt trop grand pour eux, ils s'amusent de nous voir passer, un chien errant par-ci, oh.. une vache errante par-là ! On grimpe en altitude et les routes sont mauvaises, mais les vues sont prenantes !

En chemin, on s'arrête pour visiter une laiterie : on est reçus avec un café et une dégustation du fromage maison. Des enfants nous offrent un spectacle de danse locale en habits traditionnels. Dernière surprise, le propriétaire nous présente le plus gros zébu de sa ferme afin que nous puissions monter sur son dos et prendre quelques photos..





Retour dans le camionette pour 1 ou 2h de route vers notre second hôtel : le Poco a Poco. L'apr`s-midi, nous avons fait la visite de la Réserve de Monteverde, une forêt nébuleuse où il pleut, vente et fait froid toute l'année. Le site de Monteverde (Montagne Verte) campe sur un plateu a 1065m d'altitude. On y accède par une route vertigineuse qui traverse les patûrage de montagne, couvertes de brumes, entre bruine et soleil. Dans la réserve même, les rayons du coleil n'ont plus accès à la terre, une couche nuageuse et un brouillard denses restent constamment "accrochés" aux arbres, de sorte que l'on y voit pas à plus de 20 ou 30m, et que la végétation est en permanence détrempée. Des broméliacées aux plantes préhistoriques, en passant par les lianes et les racines aériennes, les plantes parasites et les nids de colibris... Les photos expliquent ñieux la beauté de Monteverde que mes mots qui seront toujours trop faibles. Cependant, elles ne rendent pas la magie que représentent le fait d'être réellement au coeur de cette végétation tropicale luxuriante, bourrée d'humidité et de tranquilité !












Avec un guide qui nous donne des explication sur la végétation et la faune locales (en espagnol évidemment), nous sillonnons la jungle pendant plus de 1h30, passant par d'étroits sentiers et traversant les hauteurs sur de longs ponts de métal. Bien que leur aspect parraisse solide, lorsque l'ont y marche, ils bougent beaucoup. En entrant sur le pont, on ne peut pas savoir où il finit car le bout est avalé par les nuages, comme le montrent les photos. Le pont le plus haut est à 65m de hauteur et bien sûr, chaque pont est construit de sorte à ce que l'on voit sous nos pieds ! A certains endroits, le sol du pont est troué et sont alors posées sur les trous des plaques métaliques d'appoint afin de donner un semblant de sécurité. Autant dire que ce n'est pas rassurant ! Mais il est possible de les traverser de magnière parfaitement sereine si l'on arrive à faire abstraction de cela.. J'ai donc profité pleinement de la richesse et de la magie du lieu.




Sur le même site, nous avons visité une serre dans laquelle des biologistes ont reproduit différents climats du pays afin de développer un habitat pour les papillons. Le Costa Rica abrite plus de 1250 espèces de papillons, dont le fameux morpho, aux tons bleu électrique. Le guide nous donne des informations sur les phases de vie des papillons, leur mode d'alimentation, de reproduction, de camouflage... Observation : Je pensais jusqu'alors qu'une chrysalide était quelque chose de pas très joli, mais ici, j'ai pu observer des cocons dorés éblouissants au point que l'on aurait pensé qu'ils sont fait en or, d'autres sont turquoies avec un petit filet de fermeture couleur argent... Aussi beau qu'un bijou ! Que la nature fait bien les choses..






Finalement, notre visite se termine par le jardin des colibris. De petits réservoirs d'eau sucrée aux couleurs vives attirent les colibris qui viennent se nourrir à volonté. Chacun y trouve son compte : les oiseaux et les visiteurs, qui ont tout le loisir d'observer ces volatiles aux tons métalisés : mauves, bleux, vert, turquoises... Je me suis approchée d'un petit réservoir et des colibris tournoyaient autour de mnon visage. J'ai pu prendre quelques belles vidéos.


Le retour à l'hôtel et la soirée furent tranquilles : Pam, Ale et moi avons soupé typique avant d'aller siroter un  petit verre dans le seul bar du petit village de Santa Eléna, point de chute pour les visiteurs de la Réserve de Monteverde.

Le lendemain, matinée libre : je me permets une grasse mat' jusque 7h30.. Ca ne m'était plus arrivé depuis longtemps ! Depuis la Belgique peut-être.. Pam est partie tôt pour faire un tour de la cannopée en tyrolienne. Comme Ale et moi l'avions fait le dimanche précédent, nous sommes restées à l'hôtel et avons profité de la piscine. Mais comme nous sommes dans les hauteurs, le climat est très spécial : soleil, vent fort et bruine fine constante. En maillot sous la pluie avec le vent, nous n'avons donc pas senti la force des rayons de soleil. Résultat : mon visage ressemble actuellement à celui d'une écrevisse ! Soyons positifs, ca tire un tout petit peu... Ok soyons négatif jusq'au bout, je crève de mal, ca brûle à fond MAIS... ça passe déjà :)

Le retour à San José fut encore un moment mémorable : pendant une heure, nous roulons sur une petite route large de 3 ou 4m faite de graviers plus ou moins gros et de nids de poule, à flan de montagne et donc à côté d'un vide très (trop) raide.. A chaque tournant, j'ai cru que ce serait le dernier de ma vie, mais si tel fut le cas, je serait partie en ouvrant grand mes yeux afin de ne louper aucune miette des paysages qui étaient époustouflants.. D'un côté, les montagnes, pâturages et forêts à perte de vue, les terres de l'Alajuela. De l'autre, les terres du Guanacaste avec en prime, à l'horizon, la mer du Golf de Nicoya ! Entre l'envie de fermer les yeux à chaque tournant et la nécessité et l'envie de les ouvrir grand pour enregistrer le plus possible de la vue, mon coeur balançait !!



mercredi 16 mars 2011

Visite de la canopée en tyrolienne

Dimanche passé, j'ai eu la chance de faire une excursions vraiment particulière et hors du commun ! A environ deux heure de route de la capitale, je me suis rendue avec 3 autres étudiants avec lesquels j'ai sympathisé, dans le parc naturel de San Luis, forêt tropicale nébuleuse, pour découvrir la canopée (strate supérieure) a la manière d'un singe, ou d'un oiseau.. En volant ! Grâce à un système sécure de tyrolienne, je suis passée de plate-forme en plate-forme, nichées dans les hauteurs des plus grands arbres. Voici un petit aperçu de cette expérience extraordinaire..

 
 Julian (allemand) et Alexandra (américaine) : Je m'entends vraiment bien avec eux !


 A notre arrivée sur le site, on peut apercevoir la fin du parcours, le dernier cable, le plus long, le plus haut et le plus mémorable ! Long de plus de 200 ou 300 mètres, il surplombe la cime des arbres de plusieurs dizaines de mètres. Alors que pour les autres cables, nous sommes arnachés au niveau du bassin, et glissons donc en position "assise", pour celui-ci, nous étions arnachés de sorte à glisser couchés sur le ventre. Ainsi, nous volions vraiment comme des oiseaux.. Fantastique !



  Le fameux dernier "vol" ! Avec le vent dans le visage, la vitesse, le vertige et le stress que le cable lâche, c'est encore plus sensationnel !! :)



 Je suis sur une plate forme de 2m sur 2m, à plus de 20 ou 30 mètres du sol.. Mais arnachée !







 Tom, la 3e personne avec qui je suis partie là-bas. Un Américain de 41 ans. 
A présent, il est retourné aux States. 



Aperçu d'une petite plate-forme (c'est vraiment minuscule). 
Les personnes souffrant de vertige seraient très mal à l'aise.. 


 Salida de emergencia : Sortie de secours.. En pleine forêt tropicale.. Je trouvais ça gag !


Un autre cable absolument extra, appelé très justement "Liane de Tarzan" !! 
Me voilà dans la peau de Jane !!

 Ceci est un arbre très étrange qui avance avec le temps et change de place d'environ 70 cm par ans !

 Et ici, un arbre étouffé par un autre arbre parasite qui grandit grâce au premier, en l'étouffant petit à petit jusqu'à ce qu'il meure. Celui que l'on voit, c'est le parasite !


 J'ai aussi eu la chance de voir pour la première fois des colibris !! Wouaw..