lundi 25 avril 2011

Projet de volontariat a Quelonios

De retour de deux semaines en parfait isolement dans la nature, sans électricité ni internet (ni eau courante à certains moments), il m'est à présent possible de rédiger les nouvelles péripéties de mon voyage et de mettre à jour mon blog.

Après être revenue pour une nuit a San José, dans ma famille d'accueil, de retour de Romelia, je suis repartie dès le lendemain pour enchaîner directement avec un second projet, pour deux semaines également. Je me suis rendue cette fois sur la Côte Caraïbe, de l'autre côté du pays, entre Tortuguero et Puerto Limon, dans une petite communauté tout à fait isolée, en bord d'une large plage où viennent actuellement se reproduire une espèce de tortue de mer. Je parle d'isolement car le site n'est accessible que par bateau (barque). Le projet se trouve sur une bande de terre entre la mer d'un côté et un dédale de canaux plus ou moins larges de l'autre.

Après être arrivée avec le bus à la ville de Batán, où nous attendait Luis, le chef du projet (ouf, cette fois c'était vrai !!), nous avons pris un taxi pour une demi heure de route, à travers les plans immenses et interminables de bananes (entre autres les bananes Chiquita que nous achetons en Belgique). Le taxi nous emmène donc au bord du petit canal où nous devions prendre un bateau, pour trois quarts d'heure de voyage à travers la nature, les plantes, mangroves, fleurs, oiseaux divers, labyrinthe de canaux qui, par endroits, se jettent dans la mer et offrent alors une vue splendide sur l'embouchure, où vivent sous tente ou cabanon quelques familles de pêcheurs. Voici quelques prises de vues des canaux traversés et des maisons qui les bordents.




 Luis, le chef du projet volontaire de Quelonios




Nous arrivons au camp de Quelonios vers une heure de l'après-midi. S'en suit la découverte des lieux et des installations.. Je voyage ici avec un ami de l'école d'espagnol, Julian, qui souhaitait faire ce même projet. Lors du trajet, nous rencontrons deux autres filles qui, comme nous, rejoignent le projet pour deux semaines. A quatre, nous prenons possession d'une des petites cabines (toute petite chambre de deux lits superposés et toilette) où nous posons nos affaires. Cette fois, je ne me suis pas encombrée de ma grande valise. Trois shorts et deux maillots de bain suffisent plus ou moins. Comme nous travaillons dans le sable sous un soleil de plomb, nous n'avons besoin de presque rien d'autre ! Luis nous fait visiter les lieux : le jardin de plantes médicinales, la serre aux papillons en construction, le potager, la petite plantation d'ananas, la cuisine, pour terminer par le vivero, à environ 25 minutes de marche du camp.

Le vivero de ce projet n'a absolument rien de comparable à celui que j'ai connu à Romelia (qui était encore en construction). Celui-ci est totalement efficient et quasi terminé. Ici, l'espèce de tortue qui se reproduit est la tortue Baula et actuellement, nous sommes en plein dans sa période de reproduction. Le vivero contient déjà 35 nids et peut en accueillir plusieurs centaines (200 ou plus). Le premier nid date du 23 février de cette année.

  
  Voici le vivero, bien haut sur la plage, plus haut que le niveau de la marée haute évidemment. 
Les nids sont alignés dans l'ordre de leur ancienneté. Une partie des nids est à l'ombre, car le sexe des petites tortues n'est pas déterminé par les gènes mais bien par la température du nid ! Il faut donc varier les positions des nids pour assurer la mixité des bébés. L'entièreté du vivero est entouré de grillage pour empêcher les "gros prédateurs" (rongeurs, ratons laveurs et autres).


 Chaque nid est reproduit à l'identique du nid construit par la tortue (même profondeur et même largeur) et est protégé par un petit grillage et une toile afin d'empêcher les "petits prédateurs" (crabes, oiseaux...).

 Les oeufs de la tortue Baula ressemblent à une balle de golf en deux fois plus grand. 
Ils sont relativement durs et lourds.




Nous faisons connaissance avec les autres volontaires (surtout des Allemands, et sinon des représentants de Suisse, Suède, Etats-Unis, France..) et prenons connaissance des horaires de travail. Une journée de volontariat à Quelonios se passe ainsi : petit déjeuner à 8h, travail de 9h à 11h, dîner à 12h, travail de 15h à 17h, souper à 17h (et oui, c'est super super tôt. La raison est qu'on profite pour souper quand il y a encore la lumière du soleil. Car vers 18h la nuit tombe et il n'y a pas d'électricité) et patrouilles sur la plage de 20h à 24h ou de 22h à 2h du matin. Autant dire que de faire une patrouille de 22h a 2h, quand on a soupé a 17h, c'est un peu dur ! :)

Le travail que l'on est amené à faire se divise entre les activités suivantes :

l'entretien des différents jardins de plantes (ananas, potager, arbres fruitiers et plantes médicinales)

la construction de la serre à papillon

la suite de la construction du vivero : filtrer des quantités de sable afin d'obtenir un sable impeccable pour y déposer les oeufs des tortues

la surveillance du vivero : dès le début de la saison de ponte des tortues et jusqu'à l'éclosion du dernier nid, il est impératif d'avoir une présence constante (sans aucune interruption) dans le vivero, par tous les temps et à toute heure. De 6h du matin à minuit, les volontaires de Quelonios et d'un autres camp qui travaille avec le même vivero (Tortuga Feliz) se relayent pour faire les tours de surveillance. La nuit, un homme y travaille de manière rémunérée. Que faut-il faire pour la surveillance des nids ? Surtout : être présent et attentif. Aucun animal ne peux entrer dans les nids (crabes, fourmis... représentent un danger car ils peuvent dévorer les oeufs). Toute les 15 minutes plus ou moins, il faut donc faire le tour du vivero pour examiner chaque nid. Toutes les 6h, il faut aussi relever les températures (à l'ombre, au soleil et à l'intérieur d'un nid) afin de faire des études. Pour les volontaires de Quelonios, les tours de surveillance durent 4h. Si c'est en journée (de 10h à 14h), on reste seul. Si c'est pendant la nuit (de 20h à 24h) on est à deux.

 L'incubation des oeufs dure environ deux mois, ce qui signifie que les oeufs du premier nid (du 23 février) devaient éclore plus ou moins à la fin de la semaine dernière. Pour mon dernier jour, ou plutôt ma dernière nuit, j'ai demandé de pouvoir faire la surveillance du vivero de 20h à 24h avec une autre volontaire du projet, Dakota. Nous avions tellement envie de vivre ce moment magique qu'est celui de voir naître des petites tortues. A notre arrivée, le volontaire qui terminait son tour de garde nous annonce que 30 bébés sont sortis dans la dernière heure ! Nous avons eu la chance d'en voir trois de plus sur le temps de notre garde. Un moment haut en émotions ! Toutes les 5 minutes, nous jetions un coup d'oeil avec notre lampe rouge dans le premier nid. Un moment, le sable se mit à bouger sensiblement à un petit endroit... et une petite tête de 1cm pointa le bout de son nez. Munies de gants comme les chirurgiens, nous dégageons peu à peu le sable autour du petit trou afin de l'aider à sortir. Surprise, il n'y en a pas une mais 3 ! Elles se débattaient avec leurs petites pattes et grimpaient les unes sur les autres afin de sortir du nid. Une fois sorties, nous les avons précautionneusement posées dans un saut rempli de sable afin de les sortir du vivero et de les amener près de la mer. Nous les avons posées à environ 5m de la mer afin de leur laisser faire ce chemin seules. Ceci est important pour leur permettre d'enregistrer le lieu de leur naissance, car elles y reviendront instinctivement dans plusieurs dizaines d'années pour y pondre à leur tour. Cette nuit-là, il drachait d'une pluie diluvienne, mais d'être détrempées nous importait bien peu puisque nous vivions ce moment magique !

les patrouilles : puisque les tortues sortent de la mer pour pondre la nuit, il est important, si l'on veut pouvoir les mesurer, les marquer et récolter leur oeufs pour les mettre dans le vivero, de patrouiller la nuit pour les repérer et arriver à temps. Arriver à temps ? Oui car sur la même plage (longue de 6km) sur laquelle on patrouille, d'autres personnes patrouillent mais dans un objectif tout autre : voler les oeufs de tortues pour les vendre dans le cadre d'un trafic illégal (une des causes de la disparition progressive de l'espèce). En effet, nous travaillons sur la même plage en même temps mais dans un objectif opposé. C'est très étrange, cela ressemble un peu à une course à qui verra la tortue en premier.

Comment se passe une patrouille ? A 20h, entre deux et quatre volontaires ont rendez-vous au vivero avec un guide (un homme de la communauté qui connait le métier, a une licence et connait la plage et les tortues sur le bout des doigts). Nous devons être vêtus de vêtements foncés pour ne pas refléter la lueur de la lune (ce qui fait fuir les tortues). La seule chose dont on a besoin de se munir est d'une lampe de poche à lumière rouge. Pour la même raison, la lumière rouge est la seule que nous utilisons en présence des tortues pour ne pas les effrayer ou les déranger, c'est une lumière moins forte et moins bien perçue par l'oeil de la tortue. Inutile de préciser que les photos au flash sont donc interdites. Ah oui, il faut aussi se munir d'eau car marcher 4h de suite sur une plage (dont le sable est mou et chaque pas s'enfonce bien fort), avec le sable qui renvoie la chaleur de la journée, c'est très très intense. Sans compter qu'il est tard et qu'on a soupé à 17h !! On arpente donc les 6 km de plage (12 km l'aller retour) en file, dans le noir total (la lampe rouge ne sert que lorsque l'on trouve une tortue ou un nid), sans parler, ou pas trop fort, en guettant le bord de la mer à la recherche d'une éventuelle tortue. Les tortues sortent de préférence lorsque la lumière de la lune n'est pas trop forte. C'est à dire soit quand elle est cachée par des nuages, soit après 23h lorsqu'elle s'en va derrière les arbres qui bordent la plage.

Je n'ai pas eu beaucoup de chance lors de mes patrouilles car la lune brillait chaque fois très fort (on pouvait voir notre ombre dans le sable). Après 4 patrouilles sans tortue, j'ai demandé à faire la patrouille de 22h à 2h du matin afin d'avoir plus de chance d'en voire une. Cette nuit a été la plus dure, mais j'en ai finalement vu une ! Malheureusement, les voleurs d'oeufs sont arrivés avant nous et nous n'avons pu récolter les oeufs (la loi du premier arrivé), mais nous l'avons cependant mesurée et marquée d'une sorte de piercing numéroté. La tortue qui se reproduit sur cette plage est la tortue Baula, la plus grande des espèces de tortues de mer. Celle que j'ai vue mesurait plus d'un mètre et demi et devait peser entre 200 et 300kg. Avec ses pattes arrières, elle creusait conscienscieusement son nid, en éjectant le sable, lentement, avec une patte et puis l'autre. C'est incroyablement impressionnant !

Voilà pour ce qui concerne le travail au projet de Quelonios. Pour le reste du temps, nous étions libres de faire ce que l'on voulait pour nous détendre. Comme il n'y a rien à faire de spécial, notre temps libre se partageait entre les jeux de cartes, la lecture ou le repos sur la plage, les parties de volleyball et autres activités ou discussions entre volontaires. Grâce à tous ces petits moments de plage et de bronzette, me voilà maintenant toute brune !


 Les cabines (chambres) alignés les unes à côté des autres, logement des volontaires. 

Mon petit lit à l'intérieur

 La partie de terre qui sépare les cabines de la plage.. 
Quelques mètres de sable noir sous les arbres et palmiers où pendent quelques hammacs.
Les petits sentiers sont délimités par des bogues de noix de coco.

 A l'arrière des cabines, l'évier qui sert à tout : douche, lavage des dents et des vêtements.

 La cuisine, juste à côté des chambres, avec une table et quelques bancs à l'extérieur

Partie de volleyball entre nous





 Pause pipa (= lait de coco fraichement cueillie) sur la plage..

 Dakota, des Etats-Unis et moi

 Eva (allemande) qui fait la tortue, lors de "jeux fous" organisés sur la plage par le staff du projet.

Julian qui creuse son nid de tortue.. ;)

Courses relais en marche de crabe !

Lors de ce projet, j'ai rencontré de super personnes avec qui j'ai beaucoup partagé. Pour les plus importants : Dakota, une américaine, Mila, française, Eva, allemande, et toujours Julian avec qui je voyageais et dont j'ai déjà souvent parlé. A la moitié du projet, je suis partie deux jours pour voyager avec Mila, Eva et Thérèse (une suédoise) plus au Sud de la côte Caraïbe. Nous sommes descendues en bus jusque Puerto Viejo, un petit village touristique aux plages de sable fin. Trop touristique pour moi, mais sympa tout de même. Une après-midi de détente avec plage et glace au programme. Le soir, nous sommes sorties danser dans un petit bar local (le seul animé du village) : ce qui m'a frappée est que toutes les filles sont étrangères et tous les garçons sont costariciens (quasi) !

 Mila (française), une belle rencontre..

 Mila, Eva et moi

 Puerto Viejo


 Nous quatres lors de notre petit repas à Puerto Viejo

Le lendemain, nous remontons avec le bus jusque Cahuita, un petit village et un parc national absolument magnifiques. Nous nous y sommes promenées une bonne partie de la journée, entre les singes et les paresseux, la nature maître des lieux et les plages de rêve. Nous avons trouvé là une petite plage plus belle que sur les cartes postales : eau transparente, peu profonde sur plusieurs dizaines de mètres au large, ensuite turquoise et par endroits bleu plus profond. Sable fin blanc et palmiers et nature abondante en bord de plage. Bref, après la balade dans le parc, nous nous sommes arrêtées pour profiter de ce petit coin de paradis pour deux-trois heures. Cet endroit était si fabuleux que je compte y retourner seule pour 3 jours la semaine prochaine.

 Notre petit hôtel super mignon, à 9 dollards la nuit :)

 Le Parc National et les plages splendides de Cahuita...













 Ce petit rigolo a tenté de profiter de mon inattention pour voler mon ananas dans mon sac !




Le lendemain, Eva et moi sommes retournées à Quelonios, les deux autres partaient pour de nouvelles aventures. C'est comme cela ici, on croise la route d'une personne avec qui on fait un bout de chemin, on partage intensément en peu de temps, et puis on se quitte pour prendre chacun une direction différente, et on continue d'avencer, toujours plus riche de chaque nouvelle rencontre.

La deuxième semaine au projet s'écoule au rythme du soleil et des patrouilles. De nouveaux volontaires arrivent, d'autre partent. Julian part, son voyage touche à sa fin, nous nous sommes dit au revoir mais pas adieu car comme il vit en Allemagne, nous pourrons nous revoir en Europe, tout comme Wibke et Gion, avec qui nous avons déjà prév de nous revoir pour un weekend en Belgique au mois d'août.

Le confort du camp est très rudimentaire. Il n'y a ni élecricité ni eau potable courante. Nous allons remplir régulièrement des bidons d'eau à une pompe, à 10 minutes de marche du camp. Une fois sur deux, il n'y a pas d'eau non plus (robinet, douche, toilette), ce qui signifie qu'il faut parfois remplir un seau d'eau de mer pour tirer la chasse ;) Il n'y a pas de douches non plus, seulement un robinet, dehors, sans cabine. Pour se doucher, on rempli un seau d'eau (ça met longtemps car il n'y a pas beaucoup de pression dans le robinet) et on s'asperge avec un verre d'eau. On se lave en maillot comme il n'y a pas de cabine. Pour se laver les cheveux c'est folklorique, comme pour laver ses vêtements, on prie à chaque moment pour qu'il y ai assez d'eau pour le rinçage. Un jour j'ai commencé une lessive et quand tous les vêtements étaient imprégniés de savon, le robinet a déclaré forfait: Et dans ces cas-là, on ne sait pas combien d'heures plus tard l'eau reviendra... Si la situation arrive quand on se lave les cheveux, la seule solution est de courir se rincer dans la mer ! Une vraie aventure, où l'on prend également pleinement conscience de ce que vivent les gens qui, toute l'année, vivent dans un environnement sans électricité ni eau courante.

Dès 6h du soir, il faut utiliser des bougies et lampes de poche car la nuit tombe vite : en 15 minutes, il fait nuit noire. Et comme nous sommes en bordure de plage MAIS en forêt, sous les arbres, nous ne pouvons profiter de la lumière naturelle de la lune et des étoiles. Dès la tombée de la nuit également, il faut se couvrir de produit anti-moustiques car entre la mer et les canaux, avec le climat chaud et humide, ils sont nombreux et affamés, j'en ai fait les frais ! Mes jambes ressemblaient à un cramique..

Finalement, un projet très intéressant et plein de rencontres et de découvertes enrichissantes ! Je repars chargée de souvenirs et riches et fière de cette nouvelle expérience.

A présent, mon mois de volontariat s'achêve. Il ne me reste plus que deux petites semaines ici au Costa Rica. L'une sera destinée à voyager quelques jours seule, au Parc National de Manuel Antonio premièrement, à Cahuita ensuite. La seconde et dernière semaine, je compte me réinscrire pour une semaine de cours d'espagnol en plus, car maintenant que j'ai beaucoup pratiqué lors de mes projets, j'ai besoin d'apprendre de nouvelles choses et j'aimerais aussi qu'un professeur puisse corriger toutes les petites fautes que je fais en parlant de manière courante, sans réfléchir. Mais lors de ces deux dernières semaines, j'aurai sûrement encore l'occasion de venir rédiger quelques histoires sur mon blog..

9 commentaires:

  1. Tout ce que tu racontes me passionne !J'adore ! Je t'embrasse fort. Oura.

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  2. encore encore... il manque la suite ;-) Super tout cela. Bisous MF

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  3. On rêve au fil de tes anecdotes et commentaires et on s'imagine courir les plages avec toi, c'est formidable!
    Je t'embrasse!

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  4. Et en route pour de nouvelles aventures !
    A+, Bernard.

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  5. ça a l'air tellement formidable ! tu as vraiment de la chance de vivre tout ça, je suis pressée de t'entende raconter tous tes souvenirs en vrai :) tu me manques ! plein de bisous magiques !
    ta petite soeur qui t'aime et qui t'adore !

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  6. Salut,
    Ton témoignage m'a beaucoup intéressé car je pars dans 3 semaines au même endroit :)
    Peux-tu me donner une adresse mail où te joindre pour éventuellement t eposer quelques questions?
    Merci d'avance!
    Florent

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  7. Nice place to visit costa rica...As a Costa Rica Condos Expert,I really impress from your work...

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  8. Oh lala quand j'ai vu cet article!!!!
    Je suis une fondue de tortues!
    Bravo j'aurais bien aimé aller là-bas!

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  9. Bonsoir Géraldine,
    Ce que tu as fait au Costa Rica a l'air super!
    Je me rends cet été au Costa Rica. Et comme toi, j'aimerais m'investir dans des projets liés au développement durable/l'écologie/l'environnement.

    Aurais-tu des conseils et/ou des contacts à me donner?

    Merci de ton aide,
    Bon week-end,
    Isis

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